Dans une société dite de libération sexuelle, oser dire que sa libido est en berne relève du défi.

Et pourtant, nulle ne peut être parfaite en permanence. Nous ne sommes pas des robots et oui, c’est normal, de ne pas désirer et jouir à tout moment.
Aujourd’hui encore bon nombre de personnes se culpabilisent, se dévalorisent, se traitent d’anormales dès qu’une période de désert sexuel apparaît.
Automatiquement on se dit que quelque chose doit fortement clocher chez nous !

Mais au fond, qui n’a jamais connu au moins une phase dans sa vie où le désir était moins flamboyant, une phase où le plaisir ressemblait plus à un volcan éteint qu’à un feu d’artifice ?

Dans cet article, je me concentrerai principalement sur le désir féminin. Le désir au masculin fera l’objet d’une autre édition.

Les hormones

Déjà à la base et pour des raisons hormonales, le désir féminin est plus fluctuant que chez l’homme.

Mieux connaître son corps

Comme déjà énoncé dans d’autres articles cfr sur la masturbation, les femmes connaissent bien souvent moins bien leurs organes génitaux que les hommes. Encore de nos jours, peu de femmes ont recours à la masturbation ou à l’exploration de leur vagin en solo.
Or une bonne connaissance de soi reste une condition sine qua none.
Faire l’amour, c’est s’abandonner à un être aimé, c’est le laisser pénétrer dans son univers intérieur, le recevoir dans son sexe.

Arrêter de se comparer aux autres !

Non toutes les autres femmes ne sont pas des bombes sexuelles chez qui tout coule de source. En matière de sexualité, il n’y a pas de règles toutes faites. On s’approprie la sensualité chacun à sa manière. Inutile de vous qualifier comme étant nulle ou à coté de la plaque. La sexualité comme bien d’autres choses est un apprentissage, une découverte.
Un esprit curieux et une envie d’évoluer sont les deux ingrédients essentiels pour mieux apprécier la sexualité.
Bien sûr, si vous avez été aimée, câlinée, respectée, rassurée étant petite, accueillir l’autre avec plaisir sera plus aisé. Mais si on n’a jamais connu ce sentiment d’être dorlotée en toute sécurité, cet apprentissage devra se faire une fois en couple.

Des facteurs multiples à identifier

Si la fatigue et le stress sont particulièrement nuisibles au désir féminin, il importe néanmoins d’explorer un peu plus loin quand le problème persiste :

Quelle place prend le travail dans votre vie ?

Quelle est l’entente au sein du couple : il y a-t-il des conflits non résolus ? Une colère refoulée ? Une communication bancale ?

Est-ce une simple fatigue ou un état dépressif plus avancé ? Auquel cas, la libido sera souvent la première à en prendre un coup.

Comment se passe les préliminaires ?

Quelle place prennent les enfants en terme de temps et d’énergie ?

Le partenaire est-il insistant, voire harcelant avec son propre désir ?

Il y a-t-il une culpabilité pour une « faute » réelle ou imaginaire qui fait que l’on se punirait en n’étant pas épanouie sexuellement ?

Des douleurs sont-elles présentes au cours des rapports ? En effet, un autre problème peut faire qu’un moment donné le désir n’est plus au rdv. Comment souhaiter un rapport sexuel si c’est la douleur et non le plaisir qui pointe son nez ?

Le couple a-t-il une tendance trop « nounours » ? En effet, vivre collés l’un à l’autre, se faire des gestes de tendresse en permanence peuvent dans certains cas entraîner une tendance à rester lové dans une certaine zone de confort où la sexualité s’endort tranquillement.

Mais encore !

Si la situation se vit par vagues occasionnelles, évitez de vous prendre la tête, c’est juste humain. Plus vous vous concentrez sur quelque chose, plus ce quelque chose grandit. Si vous vous focalisez sur une perte de désir passagère, celle –ci aura tôt fait de s’étendre et de devenir chronique. Laissez passer la vague sereinement.

Si le problème perdure, prenez le temps d’observer ce que vous ressentez et de faire un petit tour d’horizon des questions ci-dessus. Parlez aussi avec votre partenaire, dites-lui ce que vous aimez ou ce que vous appréciez moins. Permettez aussi à votre imaginaire érotique de s’exprimer librement dans votre tête.
Plus vous laisserez votre esprit s’intéresser à des rêveries agréables, sensuelles, érotiques, plus votre libido pourra remonter vers les sommets.
Pour avoir envie de sexe, il faut penser un minimum…sexe ! 🙂
Les fantasmes constituent votre jardin secret, vous ne devez pas en avoir honte. Leur fonction est précisément d’accentuer l’excitation et d’éveiller en vous des désirs sexuels.

Si vous vous sentez complètement désemparée, faites appel à un professionnel de la santé. Les sexologues sont là pour vous aider à cheminer à votre rythme vers plus d’extase sexuelle.

Une question ? Un commentaire ? Laissez un petit message 🙂

Florence
Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir la meilleure version de vous-même !

 

 

 

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