L’amour me direz-vous…Oui mais pas que…
D’abord, selon son histoire, ses valises, ses traumas, certains ne seront pas du tout enclins à désirer faire l’amour.
D’autres encore se mettent dans la catégorie asexuelle sans que cela ne leur pose problème.
Mais chez ceux qui ont une activité sexuelle plus régulière, que se passe-t-il ?
Voyons un peu quelques éléments qui peuvent influencer la motivation à faire l’amour
Le commencement
Au début, c’est souvent la curiosité et l’esprit de découverte qui animent les êtres à vouloir faire l’amour.
Cet esprit de découverte est souvent plus marqué chez les hommes alors que les femmes donneront une importance plus particulière à la première fois. Plus que la technique, elles apprécieront que la perte de la virginité se passe autant que possible dans une relation amoureuse. Il s’agit bien sûr de tendances pas de lois toutes faites.
La sexualité « plaisir »
Là on est presque dans une philosophie de vie un peu hédonisme où les plaisirs charnels sont savourés, où on aime découvrir, où la créativité a toute sa place. Le plaisir de l’autre a aussi toute son importance. La sexualité est alors comme une célébration de vie, une célébration de joie et une explosion de sens. Et si le tout est accompagné d’un bon verre de vin et d’un délicieux repas, l’extase sera complète 🙂 . Tout ça pour exprimer le fait qu’il s’agit d’une façon globale de voir la vie sous l’angle du plaisir et cela se traduit aussi dans la volupté sexuelle
La sexualité reflet de la communication dans le couple
Au même titre que les mots, faire l’amour permet alors de communiquer son amour à l’autre, de lui montrer qu’il est important et désiré, d’exprimer ses sentiments. Une façon de plus d’être complices et proches
Vouloir un enfant
Pour certaines femmes, le désir retrouve vie lorsqu’elle souhaite avoir un enfant. Ce besoin est tellement intense que la libido est à son apogée. Ainsi, une femme, peu intéressée par les choses de l’amour précédemment, peut tout d’un coup devenir fréquemment demandeuse. Attention messieurs, dans ce cas là, l’envie aura tôt fait de retomber une fois bébé là !
Le sens du devoir
Une fois de plus, cet apanage est davantage féminin. C’est plus rarement le cas des hommes (en même temps, ils auraient un peu plus de mal à simuler 🙂 ).
Ne sentant plus de désir et s’en culpabilisant, la femme prend ici sur elle et cède par « devoir », par « sacrifice » ou simplement pour faire plaisir à l’autre ou être tranquille.
La peur de l’abandon
Le désir est peu présent, la tête est ailleurs mais la crainte d’être quittée ou trompée, amène certaines femmes à se forcer au moins une fois par semaine.
La sexualité comme deal
« Un donné pour un rendu »
Je te donne cela si j’ai ceci en échange…Bien sûr ce n’est pas explicitement dit mais quelque chose de cet ordre là se joue, sorte de jeu de pouvoir.
On peut retrouver ce mécanisme aussi dans les couples où un seul des deux travaille : la personne qui reste à la maison fera parfois davantage d’effort sur le plan sexuel comme pour compenser.
Inversement, un refus de contact pourra aussi signifier à l’autre que l’on est en colère pour quelque chose
La sexualité « compulsion »
Ce sujet fera l’objet d’un article entier plus tard. Dans ce cas, il s’agit d’une dépendance, comme si quelque chose de plus fort que soi nous tenaillait (au même titre que d’autres addictions comme la boulimie, la dépendance aux jeux, l’alcool..). Le plaisir n’est pas toujours au rdv car le désir vient ici compenser d’autres difficultés de vie, d’autres pressions. La personne qui veut sortir de cette spirale devra être aidée par un accompagnement thérapeutique.
Se prouver quelque chose
Se prouver que l’on plait, se prouver que l’on séduit encore comme un moyen de se donner de la valeur. On peut trouver ce mécanisme lors d’un changement de vie (divorce, séparation, le départ des enfants), ou encore en voyant l’âge avancer ou simplement parce qu’on manque de confiance en soi…
Que faire avec nos motivations ?
Chacun fait de son mieux selon ce qu’il vit, néanmoins rien ne vous empêche, quelque soit la motivation de départ, à vous ouvrir à la découverte de vos sensations, à l’exploration de ce qui vous est particulièrement agréable.
Même si vous choisissez parfois de vous forcer, vous pouvez quand même porter votre attention sur les sensations agréables ou des scénarios plus excitants. Les choses ne sont pas nécessairement incompatibles dans la vie. On peut avoir une approche et une autre plutôt qu’une approche ou une autre.
Se respecter est important, se faire du bien aussi.
Même dans un couple aimant, il est normal de ne pas avoir toujours envie et bien sûr on ne ressent pas les mêmes sensations à chaque fois : c’est humain, ne vous mettez pas la pression.
Si vous optez pour la solution « faire plaisir à l’autre » occasionnellement et que l’amour est toujours là, saisissez l’occasion pour être à l’écoute de votre corps, de le laisser être aimé et caressé même si le feu d’artifice n’est pas atteint.
Par contre, si votre couple est toxique, si l’amour s’est envolé, soyez prudent(e) : se faire violence, se forcer alors qu’une colère est là en souterrain peut vous causer plus de mal que vous ne l’imaginez…Songez à exprimer ce que vous ressentez à votre compagnon ou à demander une aide extérieure.
Ne vous détruisez pas, homme ou femme, vous êtes unique et méritez le meilleur.
Florence,
Pour potentialiser votre bien-être et vous aider à devenir la meilleure version de vous-même.