Lors de notre article précédent, nous avons répondu à la question suivante :

« Mais pourquoi certaines femmes ont-elles du mal à jouir pleinement? » sous l’angle des raisons psychiques.
Aujourd’hui, nous allons partir de la même question mais l’aborder sous l’angle des problèmes physiologiques.

L’accouchement

Outre la fatigue engendrée par la mise au monde et les nuits sans sommeil avec bébé, le corps de la femme a souvent été fortement ébranlé pour ne pas dire traumatisé par l’accouchement :ses voies génitales et sexuelles sont congestionnées, la cicatrice de l’épisiotomie est encore vive.

Pour peu qu’elle décide d’allaiter, les seins se retrouvent avec une fonction plus nourricière que sexuelle. Sans compter qu’ils peuvent être douloureux.

Autant de facteurs qui repoussent le désir d’actes sexuels à plus tard…

Si on ajoute sur le plan psychologique un possible baby blues, disons que la femme a plus besoin dans un premier temps  de douceur et de tendresse que de chaudes étreintes.

Au-delà de quelques semaines, tout va dépendre du vécu de la cicatrice d’épisiotomie et de la présence ou non d’autres blessures au cours de la naissance (cf col de l’utérus…)

L’importance du relâchement du périnée peut aussi désorienter au début et venir diminuer les possibilités d’orgasme.

Enfin, l’image corporelle, si elle est mal vécue (prise de poids, vergetures, ventre relâché…) risque également de porter atteinte à l’accès orgasmique. Les complexes vont alors l’emporter et venir perturber la concentration sur les sensations physiques agréables.

Précisons qu’un avortement peut de la même  manière occasionner des blessures douloureuses rendant difficile dans un premier temps les capacités à se laisser aller à la jouissance.

Les affections gynécologiques

  • Le périnée devra idéalement être travaillé pour redevenir plus ferme et plus tonique
  • Infections diverses : du clitoris, de la vulve, du vagin…
  • Inflammations

Des maladies chroniques indépendantes de la sphère sexuelle :

Maladies qui vont porter atteinte à la jouissance par le déficit d’énergie qu’elles entrainent, par le manque de souffle, par la présence de troubles neurologiques…

Certains médicaments

  • Certaines pilules
  • Certains hypertenseurs
  • Les psychotropes qui ont souvent pour conséquence de retarder l’orgasme
  • Les statines (médicaments contre le cholestérol de plus en plus décriés)

Des blessures faisant suite à des violences et traumatismes sexuels :

Dans ce cas, les douleurs physiques s’associent pleinement à la douleur morale.

Les suites d’une hystérectomie

Attention car dans ce cas, les représentations mentales de l’intervention  vont jouer considérablement. L’image que le femme se fait de l’opération  ou de ce qui a été enlevé peut influencer alors même que tout ce qui sert au plaisir sexuel est resté intact.
Votre matériel érotique et jouissif est toujours bel et bien en place !

Pour ce qui est d’une éventuelle sécheresse vaginale par perte hormonale, elle peut allègrement se combler par des  produits lubrifiants.

Certaines femmes évoquent le fait de ne plus sentir leur féminité parce qu’elles n’ont plus de règles… Là aussi il s’agit d’une croyance erronée.

Bref, ici, comme dans la ménopause, c’est plus l’imaginaire que le physique qui va entraver le désir et l’accès au plaisir.

Par contre, il est important d’attendre 5 ou 6 semaines avant d’envisager une pénétration et de rester aux commandes des mouvements dans un premier temps.

La ménopause :

Elle est aussi sujette à de nombreuses représentations mentales qui vont entraver  la sexualité.

Certes, la diminution des hormones peut influer sur  le phénomène de lubrification, mais comme énoncé plus haut, il existe à cela des solutions simples et efficaces.

L’hormone du désir qu’est la testostérone est toujours bien présente.

Bref, plutôt que de vous sentir vieillir, concentrez-vous sur les avantages : fini l’embêtement des règles, finis les risques de grossesse !

Conclusion :

Notons que tous ces troubles peuvent se combiner et se renforcer avec des problèmes psychologiques. L’un n’exclut pas l’autre, une peur anticipatrice d’une douleur au départ physique peut ainsi  rendre cette dernière plus importante et créer une crispation supplémentaire.

Si une de ces douleurs vous empoisonne la vie, n’hésitez pas à consulter et sur un plan médical et sur un plan psychologique.

Passez une semaine douce et sereine

Florence

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